Pour évaluer la qualité d’une cuvée, la dégustation a toute son importance. Si un œnologue expert peut distinguer un bon vin rouge d’un seul regard, les amateurs eux auront besoin de sentir et de goûter le cru avant de se faire une idée. Mais alors, comment peut-on reconnaître une bonne cuvée à la dégustation ?
Lorsque vous choisissez un vin, rouge, rosé ou blanc, la première chose à faire consiste à lire les étiquettes qui indiquent la température et les conditions de conservation à suivre.
En effet, il est faux de dire qu’un vin plus vieux est meilleur. Alors que certaines cuvées se bonifient avec le temps, d’autres peuvent perdre en qualité notamment en raison d’un mauvais entreposage. D’où l’intérêt de respecter les consignes sur l’étiquette.
Maintenant pour reconnaître un bon vin rouge, vérifiez les indications importantes visibles sur la bouteille comme le nom de la cave. Le millésime (année de production) ou la teneur en alcool (moins de 12%) peuvent aussi vous aider à choisir.
Passons à l’examen visuel du vin. Durant cette étape vous devez admirer la limpidité de la cuvée (propreté et absence de particules) puis sa viscosité et enfin sa couleur. Un vin rouge aura une robe intense et brillante, mais tout dépend aussi de son âge. Alors qu’un cru jeune tend plutôt vers une teinte violine, un vin plus vieux tire plus vers le rouge orangé.
L’examen olfactif permet de découvrir l’ensemble des arômes présents dans la cuvée. Plus la diversité des arômes est grande et plus le vin sera complexe, et donc meilleur. Pour décortiquer toutes les notes dégagées, procédez d’abord au premier nez en humant le bouchon. Si le vin est bouchonné (présente une odeur de renfermé), il faudra l’aérer dans une carafe à décanter ou dans la bouteille.
Le second nez consistera à faire tourner le vin dans le verre pour faire remonter ses arômes fruités, floraux, épicés, boisés… Si vous n’arrivez pas à faire la différence, commencez par déterminer si l’odeur vous est agréable puis analysez les différents arômes qui viennent en premier ou à la fin.
Tout comme son parfum, la saveur en bouche d’un bon vin rouge doit être complexe, mais aussi équilibrée à la fois. La cuvée doit présenter une certaine harmonie entre acidité, onctuosité et tanins pour être de bonne qualité. Si la saveur du vin persiste au-delà de la dégustation, c’est encore mieux !
En tout cas, 3 étapes sont à connaître pour réussir un examen gustatif :
– L’attaque : première gorgée permettant de savoir si le vin est sucré, acidulé ou amer,
– Le milieu de bouche permet de découvrir sa texture et ses saveurs,
– La finale qui détermine la longueur en bouche.
Cette dernière étape de la dégustation représente la durée pendant laquelle les arômes du vin restent en bouche. Le goût est-il durable ou disparaît dès qu’on avale ?
Un bon vin rouge offre généralement une persistance aromatique durable, entre 3 à 9 secondes (ou caudalies). Un excellent vin pourra par contre aller jusqu’à 20 caudalies.
Lors d’une dégustation de vin, plusieurs éléments sont à considérer, mais au final pour choisir un bon vin, vous devez simplement vous demander si le goût vous plaît. En effet, l’appréciation d’une cuvée varie aussi selon les préférences et les expériences de chacun.